En premier lieu, il faut mentionner que le crédit hypothécaire n'est pas une solution magique qui vous dispense de prouver toute solvabilité du fait de la possession d'un bien immobilier. On parlerait dans ce cas de prêt sur gage ou de prêt pierre, ce qui n'est plus d'actualité pour les gros montants de crédit.
Vous trouverez dans cette rubrique le principe du crédit hypothécaire, les conseils que ATIPA vous fournit dans le cadre de ses prestations, et enfin les principaux articles de loi qui légifèrent en la matière.
L'intérêt du crédit hypothécaire est qu'il vous permet, en principe, de financer tout objet : une donation, un rachat de crédits, des travaux, une soulte, un achat à l'étranger, un placement financier, une trésorerie...
La différence fondamentale entre un crédit immobilier et un crédit hypothécaire est que dans le premier cas, la garantie (l'hypothèque ou la caution) est prise sur le bien objet du financement, et dans le second, l'objet du financement est différent.
Les banques de dépôt classiques ne proposent quasiment pas ce type de crédit à ce jour, et il est difficile pour un client de faire ses recherches seul. Un courtier en prêt hypothécaire est souvent indispensable. En plus d'une connaissance de ses partenaires, il maîtrise différentes solutions de financements, qui s'appuient certes souvent sur un crédit hypothécaire, mais qui peuvent être très différentes les unes des autres.
Vous pouvez consulter notre rubrique dédiée aux différents
crédits hypothécaires.
Si cela vous intéresse, vous pouvez découvrir
l'histoire du prêt hypothécaire, de sa création à nos jours.
Le crédit hypothécaire a été créé pour rendre liquide le patrimoine immobilier. Cela signifie que vous pouvez dégager une somme d'argent importante auprès d'un établissement de crédit dans la mesure où celle-ci s'appuie sur une garantie, en général une hypothèque, pour s'assurer qu'en cas de défaillance de l'emprunteur, elle pourra faire vendre le bien objet de la garantie et ainsi rembourser les créances dues.
Il faut bien comprendre cependant que la garantie ne sera invoquée qu'en dernier ressort, et que la valdeur de votre bien ne peut pas servir de base unique à la production d'une somme d'argent en votre faveur. En effet, chaque banque ou organisme de crédit est soumise à l'obligation de conseil, et ne saurait de plein gré vous mettre dans une situation délicate au moment de la mise en place du crédit hypothécaire.
Par conséquent, en plus de la valeur de votre ou vos biens immobiliers et des créances dues (c'est à dire les prêts en cours) sur ces biens, comparées à votre besoin de financement, ce qui détermine le
ratio hypothécaire, vous devez entrer dans les normes d'acceptabilité des banques. Votre
endettement et votre
reste à vivre seront notamment étudiés, exactement comme dans le cas d'un prêt immobilier.
Plusieurs
solutions de crédit hypothécaire vous sont proposées dans cette rubrique :
- le crédit hypothécaire classique, dont nous avons décrit le principe ci-dessus,
- le prêt hypothécaire de trésorerie pour lequel aucun justificatif ne vous est demandé,
- les prêts hypothécaires sans assurance réservés aux séniors,
- les prêts pour les non résidents en France,
- les prêts pour les français qui désirent acheter à l'étranger.
Contrairement aux prêts immobiliers où les demandes sont souvent assez analogues entre elles, ici chaque demande, situation, besoin, profil, sont parfois atypiques. Une analyse fine doit être réalisée pour vous proposer les meilleures solutions.
Il est intéressant de s'arrêter sur les lois qui régissent l'existence du crédit hypothécaire. Vous y retrouverez la notion de liquidité du patrimoine immobilier.
Vous ne trouverez par contre pas d'extrait du droit bancaire, et vous aurez du mal à apprécier les droits et obligations de banques et organismes en la matière. Par exemple, le devoir de conseil et l'obligation de lutte contre l'utilisation frauduleuse de fonds.
La
réforme des hypothèques est entrée en vigueur et par conséquent, deux nouvelles formes de crédit hypothécaire vont sont présentées.